Belladone
Atropa belladonna
Famille : Solanaceae
Origine
Europe centrale et méridionale, Ouest de l’Asie, Nord de l’Afrique.
Très cultivée en Europe, en France sur terrain calcaire, dans les clairières.
Description botanique
- Plante robuste de 50 cm à 1,50 m
- Racine pivotante
- Tige subligneuse
- Feuille oblongue, pratiquement glabrée, vert foncé et présentée par paire
- Fleur penchée, solitaire ou par deux
- Calice pubescent
- Corolle brun pourpre campanulée, à cinq lobes très courts
- Fruit : baie globuleuse charnue, noire et brillante, grosse comme une cerise
- Calice accrescent étalé en étoile
Utilisation
Parties utilisées :
- Feuille
- Sommités fleuries
- Racine
Principes actifs :
Alcaloïdes :
- Atropine
- Hysocyamine
- Scopolamine
Propriétés principales :
- Antispasmodique
- Parasympatholytique (antagoniste de l’acetyl choline): accélèration du rythme cardiaque, dilatation des bronches, vasoconstriction, diminution du peristatisme intestinal
- Dilatation de la pupille
- Diminution des sécrétions
Médecine
- Troubles digestifs
- Coliques hépatiques et néphrétiques
- hypersecrétion gastrique
- hypersudation
- diverses affections benignes des voies respiratoires
- dilatation de la pupille (atropine)
- Nombreuses spécialités
Médecine vétérinaire :
Médecine vétérinaire ancienne :
Pommade comme anti-douleur et antiprurigineux
Teinture comme antitussif, reduire les sécretions bronchiques (chien, cheval), les diarrhées avec coliques, les spasmes de l’oesophages, vomissements, les crises dyspnéiques, et les chocs anaphylactiques. 20 ml de teinture avec de l’eau tiède en lavement contre la constipation des grands animaux
Médecine vétérinaire moderne :
usage externe : examen de l’oeil, iritis, kératite, fluxion periodique du cheval à son début pour rompre les adhérences
Risques et contre-indications :
Plante toxique à ne pas utiliser en phytothérapie : nombreux cas d’intoxications mortelle par ingestion de baies (noires) que l’on prend pour des mures ou des cerises (d’où l’appelation populaire de “cerise enragée” Vétérinaire : le chien et chat sont plus sensible que les herbivores.