Valériane

Valeriana officinalis

Famille : Valerianaceae

Europe sauf région méditerranéenne

Plante herbacée indigène vivace, de 0,40 à 2 m
Tige dressée, creuse, cannelée
Feuilles en rosette à la base, opposées sur la tige, à de nombreux lobes aigus dentés
Fleurs roses ou blanches, en cymes ombelliformes
Fruit : akène plumeux
Récolte : En Mars-Avril ou Octobre-Novembre, selon l’année de mise en place de la plante

Parties utilisées :
Racines

Principes actifs :

Huile Essentielle (0,5 à 1%) constituée par des esters (isovalérianate de bornyle, acétate de bornyle, formiate de bornyle) , des alcools, des terpènes, un alcool sesquiterpénique (valérianol), des acides-phénols
Esters d’époxy
Iridoïdes (valépotriates)

Propriétés principales :

Associations usuelles :

Associations usuelles :

Drogues sédatives antispasmodiques (Valériane, Passiflore, Mélisse, Camomille, Laurier-Cerise)
Sudorifiques
Diurétiques Interférences
Médicamenteuses
Sur les explorations fonctionnelles

Confirmés par l’usage et la pharmacologie :

Antispasmodique et sédatif nerveux (voie orale): neurasthénies, névroses, tachychardies, insomnies
Infusé (20 g/litre; infusion de 15 min) : 500 ml/jour, nébulisat ou poudre
Teinture : 2 à 10 g/jour Extraits : 1 à 4 g/jour

Médecine vétérinaire :
infusion calmant les chaleurs des chattes

Médecine vétérinaire ancienne :

Phénomènes convulsifs, hypertrophie cardiaque avec palpitation chez le chien : teinture
Entéropathies circulatoires d’origine vermineuse chez le cheval, en lavement lors de spasmes intestinaux
Éclampsie de la chienne : 60g de sirop de valérianne, 5g de teinture de passiflore, 5g de salsepareille, 2g d’hydrate de chloral, 25g d’eau chloroformée, 150ml d’eau (une cuillère à soupe toutes les 12h)

Médecine vétérinaire moderne :

Sédatif Poudre de drogue sèche

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