Le pissenlit

Les plantes

dans cet article…

Le pissenlit (Taraxacum dens leonis ou taraxacum dents de lions) est une plante que l’on retrouve fréquemment dans les prairies au printemps. Ce terme de dents de lions peut trouver son origine dans le fait que les feuilles de pissenlit sont très découpées ce qui les fait ressembler quelque peu à des dents de lions.

L’inflorescence jaune du pissenlit va au fil du temps devenir une boule d’aigrettes qui pourront se disperser au gré du vent (les enfants en feront un jeu en dispersant ces aigrettes en soufflant dessus).

On peut consommer les feuilles de pissenlits en salade, mais malheureusement, du fait de la présence de l’échinococcose dans certaines régions (maladie transmise notamment par les déjections de renards), ces salades printanières sont peu à peu abandonnées.

Le pissenlit est cité dans la littérature depuis fort longtemps et on parle de cette plante au moyen âge agissant comme diurétique (pissenlit qui fait pisser en lit ? Uriner en lit ?).

Aujourd’hui, le pissenlit a toute sa place dans la phytothérapie et on pourra utiliser ses feuilles ainsi que ses racines.

De nombreux principes actifs se retrouvent dans les racines qui ont un gout amer (amertume due aux lactones sesquiterpéniques qui ont une action très intéressantes sur la sécrétion de bile et sur le fonctionnement du foie), on choisira de les récolter en automne période à laquelle l’inuline est présente en grande quantité dans les racines, cette molécule est considérée comme une fibre alimentaire soluble qui servira la flore intestinale et agira comme prébiotique et aura de ce fait une action préventive dans les colopathies et le cancer du côlon, on note un rôle dans la régulation glycémique et dans l’hypercholestérolémie.

Les différentes formes galéniques pour l’utilisation des racines de pissenlits : on retrouve les gélules d’extrait sec, les extraits de plantes fraiches (souvent en association avec la fumeterre et le chardon Marie) pour une action cholérétique et cholagogue (drainage de la sphère hépatobiliaire), on pourra aussi faire une décoction mais l’amertume est souvent un obstacle. Mieux vaut utiliser les 2 formes galéniques citées auparavant.

Concernant les feuilles, on pourra les utiliser sous forme d’infusion pour leur propriété diurétique résultant de la teneur importante en potassium et de la présence d’inuline.

En résumé, on pourra récolter les feuilles au printemps et les racines en automne chacune des parties de la plante ayant sa fonction propre et en résumé, le pissenlit est une des plantes de référence pour le drainage.

Autres articles sur les mêmes sujets :