Limiter les blessures sportives grâce aux plantes médicinales
Afin de limiter les contractures et lésions musculaires dues à une reprise d’activité physique, on pourra trouver dans les plantes quelques astuces intéressantes.
Tout d’abord le drainage qui est incontournable afin de préparer au mieux un entrainement ou une compétition.
Pour effectuer ce drainage, il suffit de se servir dans notre pharmacopée phtytothérapique locale à savoir : la Reine des prés qui possède une action drainante mais aussi anti-inflammatoire, les feuilles de frêne qui auront une action drainante amis aussi uricosurique (qui va débarrasser l’organisme de cristaux d’acide urique), les feuilles de cassis qui par leurs flavonoïdes vont aussi contribuer à l’élimination des toxines de l’organisme et enfin les feuilles d’ortie riches aussi en flavonoïdes et en minéraux pour l’action drainante mais aussi une source de protéines végétales. Il faudra prendre environ 30 grammes de chaque plantes sèches en mélange, prélever 2 cuillères à soupe de ce mélange pour 1 litre d’eau chaude, faire une infusion et boire au cours de la journée cette infusion chaude ou froide. On fera une cure de 12 jours.
Concernant la reine des prés, la plante contient une petite quantité d’huile essentielle riche en salicylate de méthyle et qui aura une action anti inflammatoire (ce composé étant proche de l’aspirine). On ne trouve pas forcément d’huile essentielle de Reine des prés, mais lors de l’infusion de la plante sèche, il suffit de couvrir votre casserole afin de réaliser une micro distillation et récupérer dans votre infusé quelques gouttes de cette rare huile essentielle. Attention cependant à la reine des prés, elle mérite une attention et les conseils d’un spécialiste de la santé pour une utilisation sans risque.
Cette cure de drainage pourra se faire 2 à 3 fois par an en respectant une alimentation basifiante à l’issue de ce drainage (figues, bananes, abricots secs, pommes, fraises, mais aussi noix et amandes, thé vert et épices) afin de limiter une micro acidose de l’organisme pouvant résulter d’un excès d’entrainement sportif.