Bien choisir son huile essentielle
Les plantes
dans cet article…
L’offre concernant les huiles essentielles est vaste et il est quelques fois difficile de s’y retrouver.
Quelques notions fondamentales afin de reconnaitre une huile essentielle de qualité.
Il va falloir s’armer de patience et lire l’étiquette du flacon d’huile essentielle :
Le nom latin de la plante utilisée pour fabriquer l’huile essentielle permet d’être sûr de la plante utilisée (exemple l’eucalyptus citronné (eucalyptus ciriodora ou corymbia citriodora) sera différent de l’eucalyptus radie (eucalyptus radiata)). Nous aurons ainsi le genre et l’espèce, et il peut y exister des variétés différentes comme la lavande vraie différente de la lavande aspic et l’hybridation des 2 donnera le lavandin.
La partie de la plante utilisée : l’écorce de cannelle va fournir une huile essentielle riche en cinnamaldéhyde (à la bonne odeur de cannelle), alors que la distillation des feuilles de cannelier va donner une huile essentielle avec une odeur d’eugénol (clou de girofle).
La molécule principale présente dans l’huile essentielle sera aussi indiquée sur le flacon et elle dépendra pour une même plante (par exemple thymus vulgaris), on distillera les sommités fleuries, mais en fonction du lieu de culture du Thym (biotope : terroir, ensoleillement, pluviométrie), on pourra avoir en molécule prédominante (on parlera de chémotype) du linalol, thuyanol ou thymol par exemple.
Afin de pouvoir s’assurer de ce dernier critère de qualité, on va analyser les huiles essentielles (chromatographie en phase gazeuse couplée à un spectro de masse) afin de savoir la teneur en molécules des huiles essentielles.
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